Michel MEILHAC

(sans titre)

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© Michel MEILHAC 1998 - Tous droits réservés

Du 25 juillet au 16 août 1998
Bibliothèque Municipale à LA SOUTERRAINE (Creuse)

Ouvert tous les jours de 15 h à 18 h
Entrée libre
Au début, il y a une envie. Celle de voir fixées sur une image les figures que forment les feuilles, les branches des arbres agités par le vent, grâce à une pellicule photographique exposée pendant un temps un peu long. Une seconde, par exemple.

Le résultat, ce sont ces formes -floues- mais qui n'évoquent ni la vitesse, ni le mouvement, ni même le vent. Ces formes sont imperceptibles à notre oeil, et pourtant elles existent par elles-mêmes. Les clichés l'attestent.

J'ai imaginé que ces formes étaient des signes. Et j'ai essayé d'en saisir d'autres, en faisant varier les conditions de prise de vue. D'autres images sont apparues.

J'ai alors considéré les arbres différemment. J'ai pensé images comme un langage, inconnu de nous mais réel.

Est-ce qu'ils nous parlent ?
Que disent les arbres ?
Parlent-ils de nous ? Parlent-ils encore quand il n'y a pas d'appareil photographique ?